Le surnom, le sobriquet caricatural est d'usage très répandu depuis l'antiquité jusqu'à nos jours dans les pays latins (notamment en France, dans les pays de langue d'oc de civilisation occitane, donc héritiers de Rome et de la civilisation gallo-romaine, où leur emploi est toujours d'usage courant pour désigner une personne d'après un caractère physique, moral ou familial particulier, ou pour rappeler un de ses hauts faits ou exploit, sportif, professionnel ou intellectuel remarquables qui l'a fait ressortir du lot commun en une circonstance particulière.
Ils constituent le fondement de notre état-civil moderne, puisque, lors de la fixation d'un nom de famille transmissible à sa descendance, ce sont ces surnoms et sobriquets qui en ont constitué le socle. Mais le manque de souplesse de cette formule pour la qualification d'une personne hors de son ascendance, dans son environnement quotidien et affectif, est corrigé par le maintien non officiel mais vivace des surnoms et sobriquets, la plupart fleuris et poétiques.
En matière sportive, des quotidiens s'étaient fait une spécialité de distinguer ainsi ses héros ; les grands gagnants du Tour de France ont tous reçu des sobriquets très imagés connus de tous les passionnés qui qualifient leurs exploits.
Une tradition millénaire !

Et la République fut bien plus cruelle encore pour ses dirigeants !!!
En matière politique contemporaine, c'est un journal satyrique, LE CANARD ENCHAINE, qui détient le palmarès des surnoms passés à la postérité. Ils témoignent de la proximité, au travers les médias, de l'élu et de ses électeurs et revêt souvent un caractère affectif dont bénéficient incontestablement certains hommes politiques !
Ne serait-ce que pour les Présidents de la République de la Veme République, tous ont reçu des sobriquets qui, devant l'histoire, collent à leur personnage :
TOP 10 des PRESIDENTS LES PLUS IMPOPULAIRES DE L'HISTOIRE DE LA REPUBLIQUE